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HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE 24-25

Cycle de 4 séances de 2 heures assuré par Jacques NAVEAU, historien et archéologue.

Le mardi (ou vendredi) de 14 h à 16 h dans l’auditorium du Grand Nord.

Pour un groupe de 100 personnes                              Sous réserve d’un nombre suffisant de participants 

7 janv

14 janv

Vendredi 24 janv

28 janv

 

 1.    Florence, aux origines de la Renaissance

La ville de Florence est considérée comme le berceau de la Renaissance. Des œuvres très nouvelles sont réalisées dès les premières années du 15e siècle : le portique de l’hôpital des Innocents, conçu par Brunelleschi en 1419 ; les fresques de Masaccio à Santa Maria del Carmine (1424-1428) ; le Saint Marc de Donatello, dressé vers 1413 dans une niche d’Orsanmichele ; tout cela marque une rupture indiscutable et très précoce avec le gothique international.

Au fil des rues, des monuments et des musées, ce patrimoine d’une richesse inouïe se donne à découvrir. De grands noms jalonnent l’histoire du Quattrocento : Fra Angelico, Paolo Uccello, Botticelli, Léonard de Vinci, Ghiberti, Verrocchio, Michel-Ange et tant d’autres.

2.    La seconde vie de Rome : ville antique et Renaissance

« Qui pourrait douter que Rome se redressera, aussitôt qu’elle commencera à se connaître ? », dit Pétrarque en 1341. Cette phrase du premier des humanistes contient tout le programme de la Renaissance romaine : connaître la Ville antique et lui redonner son rang. Ainsi naît une nouvelle perception des ruines parsemant l’ancien territoire urbain. Mais la Renaissance n’est pas passéiste : appuyée par les papes, héritiers des empereurs romains, elle veut refaire de la Rome moderne une métropole universelle et lui redonner un cadre digne de ce projet. La Renaissance a étudié et passionnément admiré le patrimoine antique ; elle l’a aussi beaucoup détruit.

3.    Venise au 15e siècle, entre Gothique et Renaissance

Longtemps ancrée dans la tradition byzantine, Venise n’est pas, à la différence de Florence, une ville d’innovations. Le « gothique international » finit par effacer les dernières traces byzantines dans la seconde moitié du 14è siècle, notamment grâce à Lorenzo Veneziano.

Un conservatisme comparable se répète face à la Renaissance. Toutefois, l’installation d’artistes toscans et la forte personnalité de Mantegna, grand admirateur de l’Antiquité, finissent par imposer les centres d’intérêt et l’esthétique nouvelle.

Une pléiade de peintres de haut niveau marque le 15e siècle vénitien.

4.    Les églises peintes de Roumanie

Inscrites par l’UNESCO sur la liste du Patrimoine mondial en 1993, les églises peintes de Roumanie se distinguent par la richesse du décor qui couvre en totalité leurs murs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

L’état de Moldavie, créé au milieu du 14e siècle dans le nord de la Roumanie actuelle, s’est trouvé confronté à l’expansion musulmane en Europe orientale. C’est une réaction de défense culturelle face aux Turcs musulmans, puis à la Réforme protestante, qui explique la floraison des monastères au 16e siècle. L’architecture devient le support d’un décor exubérant dont le but est de proclamer la force et la pureté de la « vraie foi »

 

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